Musée du Désert

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Les Prisonnières (Lettre M)

MAGEN, Jeanne. Voir : MAJAL, Jeanne.

MAGON, Jeanne. Voir : MAJAL, Jeanne.

MAGY, Jeanne. Voir : MA(H)ISTRE,
Jeanne.

MAJAL ou MAZADE ; MEJAN(NE) ; MAGON ; MAZEL ;
MAGEN ; LA VIVARESE ;MATHIEU, Jeanne.
Fille de
Pierre, du Coulet, près de
Saint-Félix-de-Chateauneuf ou
Châteauneuf-de-Vernoux., diocèse de Viviers
Arrêtée à l’assemblée du Creux de Veye
le14 septembre 1701, jugement de Basville du 4 novembre 1701.
Prisonnière à la Tour de 1701 au 14 octobre 1704
puis dans d’autres tours d’Aigues-Mortes jusqu’en 1707.
Détenue depuis plus d’un an, elle écrit
d’Aigues-Mortes à son père un 13 mai, citant 3
compagnes : Marie Mion, Lucrèce Gigou (à la
Tour de 1705 à 1710) et Anette, originaire des environs de
Caponit. Présida une assemblée aux environs de
Vallon à la demande d’Antoine Court (qui l’appelle dans ses
mémoires Jeanne Balastière). Lors de la
dernière révolte fomentée dans le Vivarais en
1709, deux prophétesses, elle et Isabeau Catalon, sont
envoyées dans le Bas-Languedoc et arrêtées
près de Nîmes. Seconde captivité en 1712, plus
de traces après cette date.

MALZAC Des Vanels, près de Vébron.
Répression de l’assemblée de la Baume Dolente tenue
par le prédicant Roman en 1698. Jugement de Broglie du 2
avril 1698. Mise à la Tour de Constance avec ses 2
sœurs.

MALZAC, Marie. Des Vanels, près de
Vébron. Répression de l’assemblée de la Baume
Dolente tenue par le prédicant Roman en 1698. Jugement de
Broglie du 2 avril 1698. Mise à la Tour de Constance avec
ses 2 sœurs, rationnaire en 1698 et 1699. Marie y est seule
le 31 mars 1701.

MALZAC, Suzanne. Des Vanels, près de
Vébron. Répression de l’assemblée de la Baume
Dolente tenue par le prédicant Roman en 1698. Jugement de
Broglie du 2 avril 1698. Mise à la Tour de Constance avec
ses 2 sœurs, rationnaire en 1698 et 1699.

MANET, Isabeau. Voir : MENET, Isabeau.

MANET, Jeanne. Du Vivarais. Condamnée avec sa
sœur Isabeau par un jugement de Bernage du 1° mars 1737,
pour avoir assisté à une assemblée le 29 mars
1735. Jeanne, 17 ans, s’échappe et se réfugie en
Suisse.

MANON. Voir : LAPRA, Anne.

MANOUVELLE, Louise. Épouse de Jean Nègre.
Assemblée de Saint-Lager-de-Peyre en 1706. Dite :"bonne
pour la Tour de Constance" lors de l’instruction ouverte par le
prévôt, elle a 50 ans. Écrou incertain.

MANUELLE, Catin. Sœur d’Isabeau Manuelle.
Écrou le 30 juin 1693, à l’hôpital le 1°
août 1693, réintégrée le 8. Sortie le
25 août 1693.

MANUELLE, Isabeau. Sœur de Catin. Écrou le
30 juin 1693. Sortie le 19 août 1693.

MARGUERITE. Voir : RAHOUSSE.

MARIE, Madeleine. De
Saint-Julien-Boutières-en-Vivarais. Jugement de juillet
1724, peut-être après une première
incarcération à la Tour en 1716. Légataire de
Béraud le 24 juillet 1725. Morte en 1736 ou 1737.

MARIETTE. Voir : PLANQUE, Marie.

MARION, Madeleine. De Saint-Julien-Boutières. A
la Tour en 1725, pour avoir assisté à une
assemblée. Morte en 1736.

MARTIAL(LE) ou MARTIN, Suzanne. De Figairoles.
Répression de l’assemblée du 11 octobre 1726
à Saint-Marcel près Valleraugue. Jugement de La Fare
du 21 octobre 1726. Déjà incarcérée
puis libérée en 1704. Citée, sous le nom de
Martin, par Marie Durand le 21 juin 1756 comme
réfugiée en Suisse.

MARTIN, Antoinette. De Saint-Martin. Enfermée
fin juin 1689.

MARTIN, Suzanne. Voir : MARTIAL(LE),
Suzanne.

MARTINE ou LA BASTONNE, Marthe. Du Cros. Sur la liste
des rationnaires en 1704.

MARTINE, Françoise. Rationnaire en 1701 (?). Sur
la liste des rationnaires en 1704.

MATHIEU, Jeanne. Voir : MAJAL, Jeanne.

MAUMEJAN, Isabeau. De Clarensac, née entre 1679
et 1696. Veuve d’André (Ar)mingaud, cordonnier. Un fils
(?). Répression de l’assemblée du 13 février
1752 tenue aux Valons de Clarensac. Jugement de Saint-Priest du 17
mars 1752 condamnant deux hommes aux galères et cinq femmes
à la Tour ; ce sont tous des Nouveaux Catholiques ne
dissimulant plus qu’ils n’ont jamais cessé d’être
protestants. Écrouée le 21 mars 1752.
Libérée par Beauvau de sa propre autorité le
30 septembre 1766.

MAURIC, Isabeau. Voir : MAURIGUE,
Isabeau.

MAURIGUE ou MAURIC, Isabeau. De Bourdiguet, Aigaliers.
Prédicante, condamnée à la prison à
vie à la Tour de Constance après le Complot des
Enfants de Dieu, en mai 1705. Prisonnière entre 1701 et
1712.

MAURIGUE, Marguerite. Voir : MAURY,
Marguerite.

MAURINE Sur la liste des rationnaires de 1704.

MAURY ou MORI(GU)E ; MAURIGUE, Marguerite. Née le
10 juin 1702 ou 1701 à Nîmes. Fille de Jacques,
voiturier, et de Louise Issoire. Épouse le 23 janvier 1723
Pierre Chabanel, décédé non catholique le 28
juillet 1763. Quatre enfants. Sa fille aînée Louise
Chabanel, née le 20 mars 1724, épouse le 9 novembre
1948 un neveu D’Élisabeth Michel, condamnée par le
même jugement. Condamnée à la prison à
vie en avril 1730, pour avoir assisté à une
assemblée. Le duc de Crussol, de la maison d’Uzès,
intervient le 16 janvier 1735, affirmant qu’elle se rendait chez
l’un de ses enfants et n’était pas à
l’assemblée, l’Intendant lui répond : "La punition
n’a fait aucune impression ni sur elle ni sur sa famille". Le
curé Gilles, appuyé par le major Combelles le 23
avril 1742, atteste sa conversion. Abjuration non signée le
18 mars 1742. Lettre de Rappel le 7 mai 1742 ,
libérée en mai 1742. Décédée
Non-Catholique le 27 février 1765.

MAZADE, Jeanne. Voir : MAJAL, Jeanne.

MAZAURIC ou MAZAURIGUE, Jeanne. Née en 1685,
fille de Pierre, tonnelier, de Mazauric, près de
Saint-André-de-Valborgne. Arrestation des Multipliants,
jugement de Bernage du 22 avril 1723. Prophétesse
itinérante se déclarant protestante, liée
d’amitié avec Loubier ; aurait déjà
été écrouée pendant cinq ans à
Carcassonne pour assemblées de 1706 à 1712.
Incarcérée le 23 avril 1723. Disparue entre 1724 et
1736.

MAZAURIGUE, Jeanne. Voir : MAZAURIC,
Jeanne.

MAZEL, Jeanne. Voir : MAJAL, Jeanne.

MEGE, Marie. Voir : MEZE Marie.

MEJ(E)ANNELLE, Madeleine. Rationnaire en 1704. Sortie
le 30 septembre 1704.

MEJAN(NE), Jeanne. Voir : MAJAL, Jeanne.

MENET ou MANET, Isabeau. Née le 5 septembre
1711, de Beauchastel en Vivarais. Épouse le 18 juin ou le
19 avril François Fiales, travailleur de terre de
Saint-Georges, âgé de 25 ans. Une fille
aînée et un fils né dans les prisons de
Pont-Saint-Esprit. Un jugement de Bernage du 1° mars 1737 la
condamne à la prison à vie pour avoir assisté
à une assemblée le 29 mars 1735. Sa sœur
Jeanne, 17 ans, sous le coup du même jugement,
s’échappe et se réfugie en Suisse chez un oncle et
une tante. Son mari, condamné aux galères, y mourra
en 1742. Entrée à la Tour sur Ordre du roi, le 28
janvier 1737 avec un fils au sein, Michel-Ange. Elle demandera
à sa sœur, dans sa dernière lettre du 26
décembre 1743, de l’accueillir à Genève et il
est remis à son frère à l’âge de 6 ans.
Les trois lettres qu’elle envoie à sa sœur permettent
à celle-ci d’informer le Comité de soutien.
Élargie le 3 mars 1750, sur Ordre de Le Nain, et rendue
à son frère, sa présence étant devenue
dangereuse pour les prisonnières (folie réelle ou
simulée, ou phtisie). Décédée
Non-Catholique à son domicile le 3 mai 1758.

MEYNIER, Anne. Née en 1706, de Saint-Chaptes,
veuve de Pierre Bruguière, bourgeois, mère
d’Élisabeth, élevée au couvent des Ursulines
d’Uzès, qui abjure la CAR à sa sortie à 19
ans. Belle-sœur d’un fermier général du
Languedoc, qui a demandé l’internement d’Élisabeth
qui est reprise et ramenée au couvent en 1745. Sa
mère écrit alors à Saint-Florentin un
mémoire "impertinent" de 24 pages où elle fait
"l’apologie de l’apostasie de sa fille" et donne "ses conseils sur
le gouvernement de l’État par rapport à la
religion". Longuement recherchée et enfin
écrouée à ses frais, le 2 juillet 1746,
Lettre de Cachet du 20 mars 1745. Proteste que Desubas,
récemment exécuté, est l’auteur du
Mémoire, regrette dans un placet ’avoir signé son
mémoire". Âme de la résistance aux abjurations
avec Madeleine Pillet. Saint-Florentin demande le 7 septembre 1751
de "faire vérifier les véritables dispositions
d’esprit de cette veuve et si vous la croyez suffisamment punie",
l’Intendant assure, le 4 janvier 1752 qu’elle a souvent
témoigné son repentir". Elle est
libérée par Lettre de Rappel le 23 janvier
1752.

MEZE ou MEGE, Marie. Reçoit des soins entre le
11 mars 1694 et le 18 août 1695.

MICARDE, Madeleine. Voir : NIVARD,
Madeleine.

MICHEL, Élisabeth ou Isabeau. Née le 27
février 1701 à Nîmes, épouse le 30
octobre 1723 Antoine Julhien ou Jullian, calendreur
d’étoffes, 4 enfants. Jugement de La Fare, le 3 avril 1730,
pour avoir assisté à une assemblée. Supplique
de Jullian en 1734, placet de sa femme en 1739. Abjure le 13
septembre 1742 (texte conservé). Lettre de Rappel du 30
octobre 1742, libérée le 30 octobre 1742.

MICHELLE, Esther. De Lasalle. Jugement de Broglie 15
avril 1692. Écrouée en 1693. À
l’hôpital le 9 août 1693.

MION, Marie. Citée dans une lettre de Jeanne
Magon, la Vivarèse, à la Tour de 1705 à 1710,
comme une de ses 3 compagnes ardéchoises, originaires des
environs de Caponit.

MONTEIL, Esther ou Jeanne. De Cournonsec.
Prophétesse, emprisonnée à Carcassonne de
1703 à 1713. Entrée à la Tour en mars 1720.
Disparue entre 1724 et 1736.

MORI(GU)E, Marguerite. Voir : MAURY,
Marguerite.

MOULARD(E) ou VIALA(R)DE, Jeanne. Née vers 1647,
de Colognac ou Saint-Hippolyte-du-Fort. Condamnée en 1697
pour avoir assisté à une assemblée.
Citée par Giberte, ainsi que Riou "Saignoverte la
Vivarèse". Se trouve à la Tour en 1698 avec Dauphine
Seguin [ ?]. Morte le 8 novembre 1692.

MOULINEZE, Marguerite. Reçoit des soins entre le
11 mars 1694 et le 18 août 1695.

MOUNIER ou DAUPHINENQUE, Isabeau. Née vers 1691,
fille de Pierre. De Saint-Agrève en Vivarais,
prophétesse. Répression de l’assemblée du 14
septembre 1701, jugement de Basville du 4 novembre 1701.
Fouettée et marquée à Privas le 23 novembre
1701. Écrouée le 3 décembre 1701 à la
Tour de Constance où elle est encore en 1704.
Détenue à Carcassonne de 1705 à 1715,
libérée vers ou avant 1712 de Carcassonne et autres
prisons. Arrêtée en Mai 1723, sur Ordre,
internée à la Tour de Constance, elle y meurt en
1725, "donnant des marques de bonne chrétienne".

MURET(T)E ou BLANCARDY, Anne. Saint-Lager-de-Peyre,
près de Marvejols, épouse de Pierre Muret, 40 ans,
tisserand, galérien libéré en 1716, proche
parente de Jean-Pierre Muret, défaillant au procès.
Instruction ouverte en 1706 pour assemblée illicite.
Jugements Roquelaure du 1° juin et du 9 octobre 1706 qui la
déclarent "bonne pour la Tour de Constance" où elle
entre la même année. Est à Carcassonne en
1712.